J'ai entendu la voix de Dieu
Un beau jeune homme entra fièrement à l’Hôpital des enfants de Pittsburgh. Il y allait sur rendez-vous, voir un médecin renommé. Ceci représentait un moment très important de sa vie, car il allait passer la visite médicale en vue de son entrée dans l’aviation militaire des États-Unis.
Il retournait auprès de même docteur qui l’avait soigné lorsqu’il était affligé du mal de Perth à l’âge de neuf ans.
J'ai entendu la voix de Dieu Un beau jeune homme entra fièrement à l’Hôpital des enfants de Pittsburgh. Il y allait sur rendez-vous, voir un médecin renommé. Ceci représentait un moment très important de sa vie, car il allait passer la visite médicale en vue de son entrée dans l’aviation militaire des États-Unis. Il retournait auprès de même docteur qui l’avait soigné lorsqu’il était affligé du mal de Perth à l’âge de neuf ans. Aucun des membres de la famille Usechek ne pourra jamais oublier cette année-là, quand Eugène, l’aîné de leurs trois fils, eut 9ans. Le lendemain de Noël 1949, Mme Usechek était allée en ville pour profiter des soldes d’après Noël. Elle laissa Eugène et ses plus jeunes frères aux soins d’un garçon de 16 ans qui les avait souvent gardés auparavant, lorsqu’elle désirait s’absenter pour quelques heures. Lorsqu’elle rentra tard dans l’après-midi, les garçons l’accueillir avec leur habituel enthousiasme, racontant le plaisir qu’ils avaient eu avec leur jeune gardien et surtout d’avoir joué ensemble avec une courroie attaché autour de leurs jambes pour voir celui qui était le plus fort. Si cela fut la cause de ce qui arriva ensuite, nul ne le saura jamais, mais deux jours plus tard, Eugène commença à boiter. Mme Usechek lui demanda si sa jambe lui faisait mal et comme ce n’était pas le cas, elle ne s’en inquiéta pas. Chacun sait que les petits garçons jouent parfois un peu brutalement. Ainsi la maman pensa naturellement qu’il n’y avait qu’une simple contusion. Mais il continua à boiter et après plusieurs semaines, elle commença à s’inquiéter, car il semblait que cela empirait. Elle alla avec lui, malgré ses protestations (« Mais rien de me fait mal, maman ! ») chez le docteur de famille qui arriva rapidement à la même conclusion que Mme Usechek: ce n’était sans doute qu’une contusion. Cependant, deux semaines plus tard, Eugène, revenant de l’école, se plaignit que son talon gauche lui faisait mal. Sa mère examina soigneusement ce pied, mais ne put trouver aucune trace de lésion. Les jours suivants, Eugène se plaignit de plus en plus de la douleur à son talon. Sa mère remarqua qu’il faisait attention de ne pas le laisser toucher terre. Elle le conduisit de nouveau chez leur médecin qui ordonna un traitement aux rayons X. Deux jours plus tard, avec une compassion profonde dans la voix, le docteur prononça son verdict : Eugène était victime du mal de Perth. A la question angoissé de Mme Usechek le médecin expliqua que c’était un mal qui produit un changement dans l’os de la tête du fémur (os de la cuisse) provoquant une difformité. Il la pressa de prendre immédiatement rendez-vous chez un éminent orthopédiste de l’Hôpital des enfants. Quelques jours plus tard, Eugène et sa mère étaient auprès de ce spécialiste. Le médecin examina soigneusement le garçon et appela un autre spécialiste en consultation. Ils discutèrent quelques minutes ensemble puis ils dirent à Mme Usechek que son fils devait être immédiatement admis à l’hôpital. Ils lui montrèrent quelque chose qu’elle n’avait pas remarqué auparavant ; la jambe gauche de son garçon n’était pas aussi développée que la droite et elle était déjà de quelques centimètres plus courte. Pendant les dix jours de son séjour à l’hôpital, l’enfant fut radiographié encore plusieurs fois et le diagnostic fut confirmé sans l’ombre d’un doute ; on le mit à l’extension, ce qui n’eut aucun effet sur la jambe plus courte. Il fut placé dans un plâtre allant de la poitrine aux orteils et on le renvoya de l’hôpital. Ceci se passa en février ; quatre mois plus tard, en juin, il retourna à l’hôpital ; le plâtre fut enlevé et Eugène fut encore radiographié. Mais il dut porter un autre plâtre qu’il garda jusqu’en août. Ce fut vers la fin de juin que Mme Usechek entendit parler pour la première fois des services tenus à Carnegie Hall. « Un voisin me conseilla d’écouter l’émission à la radio, dit-elle, et puis d’envoyer une demande de prière. Le jour suivant, je commençai é écouter, et je me mis à jeûner et à prier pour la guérison d’Eugène. » En août, elle retourna à l’hôpital avec son fils qui fut encore radiographié. Le plâtre fut enlevé et remplacé par un appareil. Cela avait déjà été bien pénible de supporter un plâtre durant le temps chaud et éprouvant de cet été-là, mais l’appareil, s’étendant des hanches aux orteils de l’enfant et pesant quinze livres, était plus inconfortable encore. Eugène, patient à vous briser le cœur durant toute cette période, ne se plaignant jamais, essayant même de jouer au base-ball avec ses camardes tout en étant dans le plâtre et marchant avec des béquilles, plaida maintenant avec sa mère : « Maman je t’en prie, en pourrais-je pas avoir de nouveau un plâtre à la place de cet appareil ? » Cette supplication de son petit garçon brisait le cœur de la mère, sachant qu’il devrait peut-être porter un appareil semblable pour le reste de sa vie et que l’état de sa jambe, à moins que Dieu ne la touche, empirerait probablement, continuant, comme elle avait déjà commencé à se dessécher jusqu’à devenir complètement inutile et difforme. Le dernier jour d’août elle alla seule à son premier service au Carnegie Hall. « Je n’étais allée qu’à mon église et je n’avais jamais vu un service religieux pareil, dit Mme Usechek en souriant, et je n’avais même jamais entendu parler de l’expérience de la nouvelle naissance. » « J’ai aimé ce service mais je n’y ai pas compris grand-chose. Toutefois, j’ai réalisé quelque chose que je n’avais jamais encore ressenti auparavant et je désirais y retourner et en apprendre davantage. » La semaine suivant, Mme Usechek prit Eugène avec elle. D’autres personnes furent merveilleusement guéris ce jour-là, mais pas Eugène. Mme Usechek expliqua qu’elle était encore très ignorante de tout ce qui se passait. Au commencement d’octobre 1950, elle alla de nouveau avec Eugène au Carnegie Hall, où ils arrivèrent un peu en retard pour le service et ne purent trouver de sièges ; ainsi ils restèrent debout, appuyés au mur du fond de la salle. Et soudain quelque chose se passa. La jambe gauche d’Eugène commença à ressentir des secousses, la puissance de Dieu agissait et la traversait. Mme Usechek jeta un regard à son fils et vit que son visage était radieux. Elle l’attira contre elle et commença à pleurer. Puis soudain elle réalisa que ce qui restait à faire maintenant, était entre Dieu et elle. Il lui fallait avoir la foi pour croire en Dieu jusqu’au point d’agir elle-même. Elle formula une rapide prière et avant qu’elle soit terminée, elle sut que cette foi lui avait été donnée. Tenant son petit garçon par la main, Mme Usechek le conduisit dans une petite salle et lui dit de rester là un moment. Elle sortit pour chercher un huissier auquel elle demanda un tournevis. Il le lui procura rapidement. Elle le remercia et emporta le tournevis dans la petite salle. Et là, une prière aux lèvres, elle dévissa et enleva l’appareil posé sur le soulier gauche de son fils. Puis elle enleva les deux souliers et lui demanda de traverser la salle. Il marcha dans difficulté et sans boiter du tout. Elle le plaça alors devant elle et vit ce qui s’était passé, le jambe gauche s’était miraculeusement allongée et était devenue exactement pareille à la droite. Ils retournèrent à pied à la maison, Mme Usechek portant l’appareil. Le lendemain matin, elle appela le docteur qui fut absolument horrifié en l’entendant dire ce qu’elle avait fait. Il lui certifia qu’en enlevant l’appareil de son fils, elle lui causait un mal incalculable, lui ôtant tout espoir d’une amélioration future. Mme Usechek fut terrifiée et durant les semaines suivantes, elle passa par le plus angoissant conflit intérieur qu’elle n’ait jamais connu. Elle avait agi par la foi ; elle croyait totalement à la puissance de Dieu pour guérir, elle avait que Dieu avait touché Eugène, mais elle se disait que Dieu pouvait aussi agir par les docteurs. Peut-être devait-elle prêter attention à ce que les médecins lui disaient. Durant ce temps, elle remit et enleva la prothèse au moins mille fois. Elle la remettait après avoir parlé au docteur et après avoir prié sérieusement, elle l’enlevait. Un jour, presque sitôt après l’avoir remis, la jambe s’infecta. « C’était Dieu qui me parlait, dit-elle, je le sais maintenant, mais alors j’étais trop bouleversée, incertaine et effrayée pour l’écouter. » Elle enleva l’appareil jusqu’à ce que les abcès aient disparu, puis elle le remit. Cette fois, presque instantanément et pour une raison inconnue, la jambe devint bleue puis noire… Finalement, dit-elle, j’entendis la voix de Dieu et je vis sa main en cela. J’enlevai l’appareil une fois pour toutes. La résolution prise de croire vraiment en Dieu pour la guérison d’Eugène, je cessai de craindre. » Depuis le moment où elle enleva l’appareil dans l’auditoire et jusqu’à maintenant, douze ans plus tard, sa jambe est restée en parfait état. 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Ils lui demandaient d’amener Eugène à l’hôpital, offrant de payer tous les frais, afin qu’il puisse aider ceux qui n’avaient pas la foi et leur prouver que la puissance de guérison de Dieu était réelle. Mr. et Mme Usechek firent don à l’hôpital de l’appareil que leur fils avait porté pendant si peu de temps avant sa guérison. Eugène suivit les cours du Collège Waynesburg où il jouait dans l’équipe de base-ball ; il gagna même le trophée destiné au meilleur lutteur de sa classe. Puis, il désira faire partie de l’aviation militaire des États-Unis où un état physique des plus stricts est exigé. Avant d’être accepté, en octobre 1961, il dut passer un examen par les mêmes docteurs qui l’avaient soigné pour la maladie de Perth. Il fait partie maintenant de l’aviation militaire, servant dans la division du Code Secret. Après avoir lu cette histoire de le puissance merveilleuse de Dieu, ne pouvez-vous pas dire avec moi : « Je crois aux miracles ? »